association
Berges du Lez & Vieux Village
Castelnau-le-Lez
"Berges du Lez et Vieux Village"
Association loi 1901 de défense et de valorisation du patrimoine et de l’environnement de Castelnau.
HISTORIQUE :
Association créée en 2005 par des habitants qui constataient une dégradation progressive de leur environnement naturel, architectural et de leur cadre de vie.
OBJECTIFS :
- Défendre la qualité de l’environnement naturel et la biodiversité, en particulier le long des berges du Lez ainsi que la qualité urbaine et paysagère de la commune;
- Préserver la qualité du patrimoine historique, naturel, paysager, architectural et culturel;
- Veiller à la valorisation des berges du Lez, en rétablissant notamment les accès aux rives montpelliéraine et castelnauvienne ainsi qu’au parc Méric;
- Promouvoir la réfection et la mise en valeur des espaces publics du vieux village;
- Veiller au respect des réglementations de l’urbanisme et de l’environnement;
- S’impliquer dans les révisions des règlements d’urbanisme locaux;
- Proposer des aménagements pour assurer la continuité des cheminements doux et l’accès aux personnes à mobilité réduite;
- Veiller à la concertation publique, voire l'impulser, pour les projets d’aménagement de la commune.
Vieux Village
L’ÉGLISE ST JEAN BAPTISTE
DES VITRAUX ET DU MOBILIER CONTEMPORAINS ORIGINAUX À DÉCOUVRIR.
S’il vous arrive de flâner dans le vieux Castelnau, vous ne pourrez manquer l’église St Jean Baptiste édifiée au XIIème siècle. N’hésitez pas à entrer dans cette élégante église de style roman languedocien rénovée dans les années 1990. A cette occasion, l’église est enrichie de vitraux réalisés par l’artiste montpelliérain François Rouan et de pièces de mobilier dessinées par l’architecte-designer contemporain Jean-Michel WILMOTTE.
1- Les vitraux réalisés par l’artiste montpelliérain François ROUAN
En 1995, dans le cadre du programme de mise en valeur du centre historique, François Rouan réalise les neuf vitraux pour l'église Saint Jean-Baptiste à Castelnau-le-Lez. Ces vitraux en verre plaqué gravés à l'acide fluorhydrique et peints à la grisaille sont réalisés à Reims dans le fameux atelier du maître verrier Benoît Marq fondé en 1640. Ces vitraux d’un style dépouillé créent un éclairage harmonieux et propice à la prière permettant composer entre les zones sombres de la partie médiévale et la lumière éblouissante des fenêtres XIXe.
François Rouan opte pour deux séries monochromes, orange et bleue, ornées de signes (traits, croix, points) évoquant « un parcours symbolique entre mort et naissance…” (François Rouan). François Rouan, à propos de son travail, lors de l’inauguration, le 8 avril 1995 :
« C'était un bâtiment complètement déséquilibré. Il devait falloir un besoin de prier très fort pour entrer dans cette espèce de dramaturgie, entre l'éblouissement de la lumière de ces fenêtres XIXe et les parois médiévales, nocturnes, ombreuses, percée d'ouvertures en meurtrières. Il fallait trouver un élément qui tienne ensemble grandes et petites fenêtres. J'ai utilisé les croisillons, signe premier du dispositif sur lequel j'ai constamment travaillé. On a utilisé des verres plaqués où il y avait la possibilité de dégager à l'acide un petit marquage, comme quand on passe le doigt sur une vitre embuée. Cela permet d'atténuer la violence de la lumière extérieure par la répétition de ces petits signes. Il me fallait aussi ne pas imposer à l'intérieur de l'édifice ce contre quoi je me débats, quelque chose comme le moi haïssable.»
L’artiste :
François Rouan est un artiste français, né le 8 juin 1943 à Montpellier (21, avenue St Lazare). Il se consacre à la peinture, à la photographie et à la vidéo. Il vit et travaille à Laversine (Saint-Maximin) dans l’Oise. Ses œuvres sont présentes dans de nombreux musées français et étrangers. Elles sont parfois comparées à celles de Matisse.
Biographie:
Il est élève de l’école des Beaux-Arts de Montpellier (1958-1961) puis des Beaux-Arts de Paris dès 1961 où il rencontre Vincent Bioulès, Claude Viallat, Pierre Buraglio avec lesquels il partage, dans les années 1965–1970, l’aventure du mouvement Supports-Surfaces qui marque les débuts de sa carrière artistique.
Alors qu’il est jeune pensionnaire à la Villa Médicis à Rome, de 1971 à 1973, sous la direction du peintre Balthus, il entreprend une démarche plus personnelle en renouvelant techniques et supports avec ses grands tressages de papier préalablement gouachés, puis fendus, découpés et tissés.
Il réalise en 1989 des esquisses de vitraux, à partir de gouaches découpées, pour les chapelles basses de la cathédrale de Nevers, qui seront fabriqués par le maître verrier Benoît Marq de Reims. En 2017, le musée Fabre de Montpellier accueille la première rétrospective de sa peinture dans sa ville natale « 1966-2016 Tressages » avec le film qu’il a réalisé « Objet Tressage ». Cette exposition met en lumière le travail de l'artiste depuis ses peintures jusqu'au tressage, soit une cinquantaine d'années de créations en constante évolution.
Pour aller plus loin sur François Rouan: https://museefabre.montpellier3m.fr/EXPOSITIONS/FRANCOIS_ROUAN_Tressages_1966_-_2016
2- Le mobilier de l’église conçu par l’architecte designer Jean-Michel WILMOTTE
Il a conçu en 1995 un mobilier très dépouillé pour chacun des trois espaces liturgiques de l’Église St Jean Baptiste de Castelnau-le-Lez. Pour l’entrée, un porte-missel, un bénitier et une rampe. Pour la nef, des bancs en chêne massif avec une assise en paille réalisés par des artisans de Lozère pouvant accueillir jusqu’à 120 personnes.
Pour le chœur : un baptistère, un porte-cierge pascal et une croix monumentale dont les bras s’ancrent dans la pierre s’élève jusqu’à la voûte, dominant l’ensemble.
Jean-Michel WILMOTTE est un architecte, urbaniste et designer né en 1948 à Soissons (Aisne). Fils de pharmaciens, passionné d’art et d’architecture, il étudie à l’école d’architecture Saint-Luc à Tournai (Belgique) en 1969 avant d’arriver à Paris où il s’inscrit à l’École Camondo et en sort diplômé en design et architecture d’intérieure.
En 1975, il crée l’agence d’architecture Wilmotte & Associés. Son travail est rapidement reconnu par de nombreuses personnalités. En 1982, il obtient une commande pour les appartements privés de l’Elysée par François Mitterand ainsi que pour l’aménagement d’une aile du Louvre.
Il porte de nombreux projets d’architecture, d’architecture d’intérieur, d’urbanisme et le design en France et à l’étranger.
Il rénove dans la région de Nîmes entre 1987et 1995, le musée des Beaux-Arts, l’Hôtel de ville et l’Aéroport international de Nîmes-Méditerranée.
Photos de Vieux Village et des berges du Lez
Archive photographique.
Notre chaîne YouTube
Vous pouvez voir notre chaine vidéo sur YouTube (en cours)
"A Castelnau-le-Lez ,
les habitants dénoncent une urbanisation galopante"
Un coup de poignard dans le cœur du vieux village de Castelnau-le-Lez
Castelnau-le-Lez le 13 Février 2021 - BLVV
L’association est actuellement engagée à défendre le patrimoine du vieux village de Castelnau-le-Lez. À ce titre elle a déposé en Novembre 2020 un recours gracieux contre un permis de construire accordé pour la création de 17 logements collectifs sur la partie haute de la rue Roger Salengro. Essayons de comprendre ensemble les différents points qui nous ont poussés à déposer ce recours.
Le contexte
L’avenue Roger Salengro est située entre le Leader Price et la place Mendès France (arrière de la mairie et de la poste).
Ce secteur est également très proche (moins de 200 mètres) de deux monuments historiques l’un classé depuis 1911, l’église Saint-Jean-Baptiste et l’autre inscrit depuis 2010, la glacière double.
Le projet de réaménagement de l’avenue Roger Salengro concerne 6 parcelles contenant en rez-de-chaussée des garages donnant sur l’avenue Roger Salengro et 5 habitations en R+1 et R+2 noyées au cœur de jardins privatifs.
La particularité de l’avenue Roger Salengro, en tout cas à l’heure où nous écrivons cet article, est sa division en deux parties dans le plan local d’urbanisme (PLU) qui rappelons-le est le document édictant les règles d’utilisation des sols sur un territoire donnée. En effet, elle est soumise à 2 réglementations, celle de la zone UA et celle de la zone UB.
· La zone UA, à caractère patrimonial, correspond au centre de l’agglomération et est comprise dans le périmètre de protection de l’Église Saint-Jean-Baptiste. A ce titre de nombreuses prescriptions architecturales sont imposées aux habitants souhaitant rénover/construire dans cette zone
· La zone UB est l’extension immédiate du centre de l’agglomération et encadre la protection de la glacière double de Castelnau-le-Lez, les règles y sont légèrement plus souples.
Pour aller plus loin :
L’église Saint Jean Baptiste
Page monumentum : https://monumentum.fr/eglise-saint-jean-baptiste-pa00103407.html
Fiche mérimée : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00103407
Page wiki : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Jean-Baptiste_de_Castelnau-le-Lez
La glacière double
Page monumentum : https://monumentum.fr/glaciere-double-pa34000080.html
Fiche mérimée : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA34000080
Page wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Glaci%C3%A8re_de_Castelnau-le-Lez
Le Plan Local d’Urbanisme
(PLU) de Castelnau-le-Lez : https://www.castelnau-le-lez.fr/Urbanisme/10026/1077
Le projet du promoteur
Les 2 permis de construire ont été attribués à 2 sociétés différentes (Terre du Soleil Promotion et la SCI CGR) ayant fait appel au même architecte afin de réaliser le réaménagement de l’avenue Roger Salengro. L’objectif affiché est une harmonie architecturale sur tout le long de l’avenue (ou du moins sur les parcelles des propriétaires qui ont bien voulu vendre). Le projet s’inscrit en effet entre 2 parcelles conservées : le cabinet médical au Sud et une maison à 2 niveaux en retrait de l’avenue au Nord. Le projet 1 est assis sur une parcelle de 919 m² et comporte 9 logements répartis sur 896 m² de surface de plancher (garages non compris) pour une hauteur maximum de 12,66 mètres.
Le projet 2 est assis sur une parcelle de 1 341 m² et comporte 17 logements répartis sur 1131 m² de surface de plancher (garages non compris) pour une hauteur maximum de 9,95 mètres.
Une nouvelle limitation parcellaire sera créée entre les deux projets. Le projet 1 est donc soumis aux règlements de la zone UB et UA et le projet 2 est soumis à ceux de la zone UA.
Dans le cadre de cet aménagement, une réfection de l’ensemble de la voierie est prévue dans le cadre d’un Projet Urbain Partenarial permettant ainsi à la commune de rénover une voierie au frais du promoteur. Nous n’avons pas connaissance du projet qui sera réalisé. Il devrait intervenir après la réalisation des immeubles…
Pour aller plus loin
Qu’est ce qu’un projet urbain partenarial :
http://outil2amenagement.cerema.fr/le-projet-urbain-partenarial-pup-r471.html
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Existant
ButtonCliquez sur l'image pour agrandir.
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Projet Promoteur (s)
ButtonCliquez sur l'image pour agrandir.
Pourquoi s’opposer au permis de construire :
- ·L’écriture architecturale, résolument contemporaine, ne prend en compte aucune des prescriptions qui sont imposées à tous les Castelnauviens de la zone UA. (couleurs des enduits, menuiseries en bois, couleurs des volets et fenêtres, volets roulants en PVC interdits, etc…). Nous retrouvons d’ailleurs la même écriture sur des immeubles de bureaux qui sont en passe d’être réalisés à Fréjorgues.
- À notre sens, il y a co-visibilité entre ces immeubles et l’église Saint-Jean-Baptiste (classée MH). L’architecte des bâtiments de France, qui a émis un avis simple aurait dû émettre un avis conforme.
- Des surplombs sur le domaine public ont été autorisés alors qu’ils sont interdits dans le PLU entraînant la massivité du projet au regard du domaine public actuel
- D’après la délibération du conseil municipal du 26 novembre 2018, la parcelle communale (située dans le projet de la SCI CGR – Projet 2) a été vendue à Terre du Soleil représentée par M. Costa (acteur du Projet 1). La délibération fait mention : « Le projet proposé qui englobe les 2 parcelles (BB128 et BB127) permet, à la demande de la ville, de créer une liaison piétonne entre le parking de l’Hôtel de Ville et l’avenue Roger Salengro et ainsi de créer un maillage piétonnier agréable, et une transparence urbaine entre le pôle administratif et le centre historique, et les commerces. ». La transparence urbaine s’est transformée en cheminement de 1,40m de large passant sous les 15m d’épaisseur du bâtiment et contournant la parcelle faisant disparaître tout l’intérêt de l’accord de la vente de la parcelle.
- La division du projet d’ensemble en deux permis de construire différents est de prime abord liée au zonage du PLU. Cependant, l’étude approfondie du dossier montre qu’une nouvelle division parcellaire est réalisée. 90m² environ situés en zone UA ont été rattachés au projet 1 situé en zone UB, ce projet doit donc être étudié par l’architecte des bâtiments de France, ce qui ne semble pas avoir été le cas puisque l’avis rendu par ce dernier classe le bâtiment « hors de la zone protégée ».
- Si ce n’est pas à cause du zonage du PLU, pourquoi réaliser une telle division parcellaire surtout quand l’étude du nom des gérants des 2 sociétés révèle qu’ils sont les mêmes dans les 2 cas (Le nom de la société CGR reprend d’ailleurs les initiales des noms des différents gérants M. C…., M. G…. et M. R… cqfd). Il semble que c’est justement l’étude du PLU qui a conduit à la création des 2 permis de construire obtenus à deux dates différentes. D’une part, le projet 2 (zone UA) peut ainsi s’appuyer sur le projet 1 (zone UB) pour justifier certains choix architecturaux mais surtout la division leur permet d’être en dessous des seuils et d’échapper ainsi aux réglementations sur les eaux pluviales et les logements sociaux ou abordables.
Pourquoi n’avoir fait un recours gracieux que contre l’un des 2 permis de construire ?
- L’association n’était pas complètement à jour concernant les règles applicables à la zone UB, puisqu’elle se focalise sur le centre de Castelnau-le-Lez.
- Et tout simplement par manque de réactivité au sortir du confinement...
Ce que nous imaginons
Nous proposons de :
- créer une liaison piétonne entre le parking de l’Hôtel de Ville et l’avenue Roger Salengro et ainsi de créer un maillage piétonnier agréable, et une transparence urbaine entre le pôle administratif et le centre historique, et les commerces comme demandé au moment de la vente de la parcelle au promoteur
- mettre en recul les bâtiments pour limiter l’impact visuel de ces derniers sur le domaine public
- une écriture architecturale contemporaine en accord avec le caractère patrimonial du site (et ne pas justifier les choix architecturaux en prenant en référence le Leader Price)
- Pour aller plus loin
- En téléchargement nos différents échanges avec la mairie :
- Le recours gracieux
- Lettre du 30 décembre2020
- Lettre du 5 janvier intérêt public
- Réponse de la mairie
- Accéder aux délibérations du conseil municipal :
- Achat de la parcelle en 2011 : Délibération du 26 mai 2011
- Vente de la parcelle en 2018 : Délibération du 26 novembre 2018 (page 18)
- https://www.castelnau-le-lez.fr/download/compte_rendu_du_cm_du_26_novembre_2018.pdf
- Les avis des architectes des bâtiments de France
https://perie-archi.fr/avis-architecte-batiments-de-france/
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AGENDA
SABLASSOU, un avenir agricole prometteur ?
LUNDI 12 DECEMBRE
à 19h30 au Kiasma, 1 rue de la Crouzette, Castelnau-le-Lez
Rencontre - Débat
Programme de la soirée :
- L’histoire agricole de Sablassou, Lisa CALISTE et Julia DESAGHER, Direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Occitanie
- Evaluation du potentiel agronomique des terres agricoles de Sablassou, restitution d’un Projet Etudiants Ingénieurs de l’Institut Agro de Montpellier
- L’agriculture périurbaine, enjeux et perspectives par les acteurs locaux avec Joseph Le Blanc (TerraCoopa),Jean-Baptiste POINSSOT (Terre de Liens)
- Débat avec le public
Contact :
Association Maraîchons à Sablassou et Castelnau-Sud, 174 chemin du Clos l'Armet à Castelnau-Le-Lez
mail : maraichonsasablassou@francemel.fr
Facebook : Sablassou
L’équipe de l’association Berges du Lez et Vieux Village (BLVV) est heureuse de vous proposer une sortie au musée Henri Prades - Site archéologique de Lattara. Il s’agit d’une visite guidée de la nouvelle exposition
« Statues-menhirs. Miroirs de pierre du Néolithique »
Le mercredi 7 décembre de 14h à 16h30
Cette visite guidée sera aimablement animée par Henri Marchesi, ancien Conservateur régional de l’Archéologie du Languedoc-Roussillon 2008-2018, qui a participé à la réalisation de cette exposition. Il vous présentera cette statuaire vieille de près de 5000 ans qui révèle partiellement les croyances et l’organisation de la société agro-pastorale de la fin du Néolithique dans notre région.
Nous pourrons également voir la stèle datant de l’âge du Fer découverte à Castelnau et présentée dans l’expo permanente.
Rendez-vous directement à l’entrée du Musée, 390, route de Pérols à LATTES
Participation financière : 3 euros/personne (tarif de groupe pour l’entrée à l’exposition).
Inscription obligatoire (avant le 25 novembre) à l’adresse
contact@blvv-castelnau-le-lez.org
Merci de mentionner nom/ prénom et numéro de téléphone.
Nombre de places limité à 25 personnes.
CONFERENCE-DIAPORAMA
Vendredi 8 avril 2022, 18h-19h30,
salle de La Conciergerie participative,
2 rue Copernic, quartier Eurêka,
Castelnau-le-Lez
CASTELNAU dans l’ANTIQUITE et ses VESTIGES AUJOURD’HUI : l’ ORGANISATION de l’ESPACE ANTIQUE
L’oppidum et l’agglomération de Substantion-Sextantio, ses faubourgs, ses voies antiques (dont la voie Domitienne), et ses franchissements du Lez (gué de Navitau ?, pont romain)
Dans le Castelnau d’aujourd’hui où se situait l’oppidum, la voie Domitienne, le pont romain sur le Lez ? Où étaient les faubourgs ? … Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Que voir ? Où ?
Du fait de l’absence de vestiges monumentaux, spectaculaires, il est parfois répondu, un peu trop rapidement, à ces questions se rapportant à notre histoire, qu’il ne subsiste rien de visible.
Cette conférence, d’une durée d’une heure environ, en rapprochant de nombreux documents historiques et photographies de lieux actuels, souhaite montrer comment le tracé des rues, des chemins, des parcelles, des pentes, garde l’empreinte de l’organisation antique de l’espace. En bien des endroits le passé est là, aujourd’hui, sous le sol. Jusqu’à l’urbanisation récente, à partir des années 1960-1970, des vestiges étaient apparents, connus, nommés, localisés, cartographiés, dessinés, décrits, ceci depuis 19e siècle, voire le 18e siècle. Avec l’urbanisation récente de nombreux sondages, et fouilles, ont été opérés : ils nous donnent l’image d’une vaste agglomération, évolutive, avec ses différents quartiers, installée de part et d’autre du Lez, sur ce grand axe routier Est-Ouest de la voie Domitienne, mais aussi Sud–Nord de la voie des ports de La Cougourlude-Lattara à l’oppidum d’Alès…
A l’issue de cette conférence, nous espérons que le « chemin du mas du diable », « l’olivette Vivien » (l’un des 10 belvédères sur la vallée du Lez), l’avenue Jean Jaurès et la D21, Navitau, Bourgade, …etc…bref, que les lieux actuels prendront un autre sens…
C’est aussi ce que nous découvrirons, après cette conférence, le lendemain samedi 9 avril 2022, de 14h30 à 17h, dans une balade commentée sur ces lieux. Rendez-vous au square du début de chemin du mas du diable (intersection avec l’avenue Jean-Jaurès…qui est aussi l’un des 10 belvédères sélectionnés par l’association « Belvédères sur la vallée du Lez »)
La balade fait au total 2,3km et est sans difficulté.
- Olivier de LABRUSSE, géographe, agrégé, ancien élève de l’ENS st Cloud, de l’I.E.P-Paris, est passionné par la géohistoire : l’évolution des organisations du territoire. Il a collaboré à « l’Atlas des Garrigues» des Écologistes de l‘Euzière, pour la géo-histoire du foncier. Depuis 25 ans il se consacre à la vallée du Lez. Il est président du collectif d’associations « Belvédères sur la vallée du Lez- Paysages et Patrimoines ». Il a collaboré au récent livre : « le Lez, histoire et vie d’un fleuve singulier » de l’’association des « Amis de la chapelle de Baillarguet ».
BALADE PATRIMONIALE COMMENTÉE
par Olivier de LABRUSSE
Samedi 9 avril 2022, 14h30-17h
Point de départ de la balade : 14h30
square (belvédère) du début du chemin du Mas du Diable
à l’intersection avec l’avenue Jean-Jaurès
Castelnau-le-Lez
(suite à la conférence-diaporama de la veille, vendredi 8 avril, 20h30, à la salle de la Conciergerie Participative)
Attention nombre de places limité.
Inscriptions : contact@blvv-castelnau-le-lez.org ou 06 74 89 36 74
"CASTELNAU dans l’ANTIQUITE et AUJOURD’HUI : l’ORGANISATTION de l’ESPACE."
L’oppidum et l’agglomération de Substantion-Sextantio, ses faubourgs, ses voies antiques, et ses franchissements du Lez
L’objectif de la balade est de montrer en quoi les lieux actuels ont conservé la mémoire de l‘organisation de l’espace de l’agglomération antique et ses voies.
Le point de départ de la balade se situe au début du chemin du mas du diable, au belvédère du même nom, dans le petit square que constitue l’ancienne « olivette Vivien » et qui offre un beau point de vue sur la cluse du Lez et au-delà.
On a déjà là une explication du site stratégique de Substantion-Sextantio, et du croisement des voies Est-Ouest et Nord-Sud.
« L’olivette Vivien » était aussi, déjà, l’emplacement d’un faubourg de l’oppidum entre -700 et -400 avant notre èrre (n.e).
Plus loin sur ce chemin du mas du diable nous verrons, dans la roche, les ornières des charrois antiques.
Puis nous pénétrerons dans l’oppidum là où se trouvait sa porte sud. Nous irons au chemin de la Farigoule où, en 2015-2016, sur un terrain privé, des fouilles ont mis à jour une petite section du rempart et un
quartier d’habitation (5e siècle avant notre ère).
A côté, nous sortirons de l’oppidum par ce qui était sa porte nord.
Chemin faisant nous découvrirons les sites de sondages ou de fouilles, les vestiges ou les évocations de ceux-ci.
Revenant sur nos pas nous irons voir, rue de la voie Domitienne (-118 avant n.e), l’évocation pavée de celle-ci et le miliaire de Galère, retrouvé dans le Lez, non loin des vestiges du pont romain (-3 avant n .e)
Puis nous descendrons à Navitau sur le site d’un faubourg de l’oppidum et d’un possible gué antique du Lez.
(!!! il y a très peu de place s de parking au départ de la balade. Si l’on vient en voiture il est préférable de se garer en bas, en fin de balade, près de Navitau, et rejoindre à pied le début de la balade en remontant l’avenue Jean Jaurès. Ou encore il est préférable, si possible, de venir à pied ou en vélo)
De la pissière au moulin des Guilhems
le 18 novembre 2021
Sur la commune de Castelnau, nous souhaitons créer une carte localisant et décrivant des sujets d'intérêt variés : des vestiges, des arbres remarquables, des points de vue... Nous les appellerons "objets" par la suite. La méthode choisie est celle d'une cartographie collaborative : toute personne souhaitant enrichir cette carte pourra ajouter un objet, le localiser et le décrire. Des exemples sont donnés plus loin. Ces objets seront reportés sur le fond de carte en libre accès fourni par Openstreetmap. En cliquant sur un objet, apparaîtront une fiche explicative, des photos... en relation avec ce point.
Nous avons testé ce projet sur un premier parcours, entre la pissière des Guilhems et le Moulin des Guilhems. Ces deux points sont distants d'à peine 500 m, mais sur cette distance relativement courte, nous pourrons déjà attirer l'attention du promeneur sur des sujets naturalistes, historiques plus ou moins connus.
Cette reconnaissance sur le terrain s'est déroulée le18 novembre 2021 et fait l'objet de ce présent compte-rendu.
Départ de la Pissière
La pissière est le barrage ou seuil hydraulique situé à l'extrémité du Parc Montplaisir (côté amont). La dénomination pissière a la même étymologie que "poisson" car c'était un lieu de pêche. Cet ouvrage servait principalement à détourner de l'eau nécessaire au fonctionnement du Moulin des Guilhems. Celle-ci était dirigée vers le moulin par des canaux en partie enterrés. Une crue en 2014 a ouvert une brèche qui a été réparée depuis. Cette pissière est évidemment un sujet d'intérêt dont la fiche pourrait décrire l'histoire, le fonctionnement en lien avec le moulin. En amont de la pissière, se trouvent les fondations d'un pont romain. Elles sont sous l'eau et non visibles.
En rive droite, au niveau de la pissière, se trouvent plusieurs arbres d'une trentaine de mètres de haut ayant en cette saison d'automne une magnifique couleur jaune dominante : ce sont des liquidambars de la famille des Altingiacées.
Parc de Montplaisir
En plus des nombreux platanes, des chênes remarquables par leur âge, leur port et leur canopée sont visibles dans le parc et à proximité dans le bois de chêne menant au Miradou. D'autres espèces d'arbres sont également présentes : érable de Montpellier, aulne, févier d'Amérique.
Moulins des Guilhems
Moulins et paissières du Lez : conférence et sortie sur le terrain
Dans le cadre de ses activités BLVV a organisé une conférence et une sortie sur le terrain ayant pour thème le Lez, ses moulins ses seuils (ou paissières).
Animée par Olivier De Labrusse, la conférence a eu lieu le mardi 11 avril et la balade le long du lez le dimanche 16 avril. Elle avait pour but d’observer les seuils de Lavalette et de Gasconnet.
Suivi par une trentaine de personnes, Olivier de Labrusse a expliqué le fonctionnement du moulin de Lavalette où les roues de la filature sont encore présentes et nous a fait observer les vestiges de la construction de la paissière : moellons, poutres et clous ainsi que le tracé de la chaussée que nous avons pu traverser à gué
En remontant vers Clapiers, nous avons pu découvrir les restes bâtis de la scierie du moulin à bar (pierre de sols des maisons montpelliéraines)Puis nous avons cheminé vers le moulin de Gasconnet situé à cheval entre les communes de Clapiers et de Montferrier. La paissière a été surélevée au siècle dernier par une digue en béton pour augmenter le débit du moulin. Il ne reste du moulin qu’une partie datant du moyen âge.
Des échanges ont eu lieu sur les mesures envisagées suite aux directives européennes, qui conduiraient à supprimer les seuils afin de restituer la continuité écologique du lez.
Trois heures de balade animé par un conférencier passionné ont permis aux participants, associations et particuliers, de découvrir ce patrimoine unique du lez.
Berges du Lez
Découvrez le parcours du Lez et une liste de liens vers des associations partenaires. (en cours)
Réhabilitation du cheminement piétonnier le long du Lez
Suite à l'aménagement et l'extension du parking de la Clinique du Parc, le cheminement piétonnier le long du Lez pour atteindre le Parc Monplaisir est coupé. Les abords du Parc apparaissent perdus dans les structures de la Clinique. Nous demandons la réhabilitation du cheminement, son adaptation aux personnes à mobilité réduite et un accès au Parc Monplaisir préservé.
Evénements
(programmation en cours)
Archive photographique
Dessins, peintures, photos d'hier et d'aujourdhui... (en cours)
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Découvrez des extraits vidéos des actions mises en oeuvre par l'association. (en cours)
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